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Ce blog contient des Fictions à déconseiller aux moins de 18 ans ainsi qu'aux homophobes.
Il est question de relations homosexuelles et érotiques et ne convient donc pas à un public mineur !
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Samedi 22 novembre 6 22 /11 /Nov 22:49

    Note de l'auteur : Merci une fois encore pour vos commentaires ! C'est un vrai remède contre la flemmardite ^^

    Je tiens aussi à vous signaler que j'ai trouvé (depuis quelques semaines déjà)  comment répondre à la suite de vos commentaires, n'hésitez donc pas à aller voir ^^

    Sur ce, je vous laisse, en espérant que ce ouveau chapitre vous plaira...

 

 

    « Nous avons tout notre temps... » Les paroles de mon professeur déclenchèrent en moi un violent frisson de dégoût mêlé à une peur panique face à ce qui m'attendait. Je me farcissais déjà un cinglé à la maison, voilà qu'un deuxième se pointait au Lycée ! Je me demandai quel Dieu pouvait me faire subir cette torture. Il devait bien rire de moi là-haut, cet enfoiré, me dis-je... Puis je me rappelai que je ne croyais pas en Dieu et maudit alors le hasard qui s'acharnait sur moi d'une façon assez exceptionnelle. Qu'avais-je fait dans ma vie pour mériter pareille injustice ? Je ne demandais que de vivre ma petite vie tranquille et me retrouvai avec deux pervers aux trousses qui avaient visiblement des vues malsaines sur mon derrière...

Mes pensées stériles et stupides sur ma pauvre condition d'être humain voué à l'impuissance s'éteignirent soudain lorsque je sentis une pression sur mon entre-jambe. Nanahara-sensei y avait posé sa main et serrait sa poigne tandis qu'une langue humide et sinueuse se baladait sur mon cou. Je tentai de le repousser.

- Sensei ! Criai-je en espérant ainsi lui rappeler sa position et notre relation purement scolaire.

Visiblement, nous n'avions pas le même point de vue...

- Oh oui, c'est ça... J'aime quand tu m'appelles comme ça... « Sensei »... Laisse-moi t'enseigner une matière bien plus passionnante que les mathématiques : l'anatomie, me souffla-t-il avec un brin d'excitation perverse dans sa voix.

Sa main se pressa davantage sur mon sexe, je retins un cri de douleur en me mordant la lèvre inférieure jusqu'au sang. Je ne lui donnerais pas ce plaisir. Nanahara-sensei jouait bien son jeu : professeur exigeant et intransigeant pendant ses cours, qui aurait cru que derrière ce personnage austère se cachait un dégénéré sexuel, sadique et pervers ?

De mes deux mains, j'agrippai celle de mon professeur qui m'enserrait l'entre-jambe et le fit relâcher sa pression.

- Laissez-moi tranquille ou je crie, le menaçai-je en essayant d'être le plus convaincant possible.

Il éclata de rire et je frissonnai davantage. J'avais toujours traité Rei de fou furieux, Nanahara-sensei, lui, était totalement dément. Dans son rire, je perçus nettement ses penchants sado-masochistes et son besoin irrépressible d'assouvir ses désirs les plus abjects, ses pulsions les plus primitives. Il m'agrippa les cheveux au niveau de la nuque et tira ma tête vers l'arrière d'un cou sec qui me fit grincer les dents.

- Mais vais-y, je t'en prie, me dit-il d'une voix suave et écoeurante.

Je m'exécutai aussitôt :

- AU SEC...

Mon cri s'étouffa entre les lèvres de l'homme. C'était trop beau qu'il me laisse faire, un rêve qui, à peine ébauché, s'était rapidement envolé en fumée, emportant avec lui tout espoir de fuite. J'attrapai son visage de mes deux mains et essayai de briser ce baiser. Sa main libre, mon professeur en profita pour presser une nouvelle fois mon sexe et mes yeux n'embuèrent de larmes de douleur. Je ne savais plus où donner de la tête... ou des mains, ici, en l'occurrence. Je voulais stopper ce baiser, ce viol buccal, mais aussi déserrer l'étau qui me broyait l'entre-jambe.

La langue de l'adulte me parut froide, râpeuse et tranchante comme de l'acier et je ne pus m'empêcher de la comparer à celle de Rei, chaude, humide, mais bien plus douce comparée à celle-ci. L'homme était avide, empressé et ne s'occupait que de son propre plaisir. Je n'étais plus qu'un objet sexuel bon pour assouvir ses moindres désirs pervers. Sa langue poursuivit l'exploration de ma bouche, ses dents mordaient ma chair et sa salive se mélangeait à la mienne. J'avais envie de vomir, j'aurais tellement voulu, d'ailleurs, rien que pour voir la tête de cet homme recouverte de liquide grumeleux, jaunâtre et pestilentiel. Ma vengeance rien qu'à moi ! Encore une illusion perdue...

Je ne sus combien de temps nos lèvres restèrent en contact. Un goût de fer et de sang avait envahi ma bouche et des larmes de détresse et d'impuissance inondaient mes joues. Mes dizaines de tentatives de fuites avaient échouées, ce n'était pas faute d'avoir essayé, et j'avais désormais abandonné toute résistance en espérant que mon professeur finirait par se lasser. Mes mains pendaient inertes le long de mon corps, mon regard s'était fait vague, mon esprit vide... J'étais comme mort, pareil à ces dizaines d'animaux empaillés qui m'observaient de leur regard vitreux, témoins et victimes, tout comme moi, de la cruauté de cet homme abject. J'eus soudain un élan de sympathie profonde pour la fouine qui m'avait dégouté en arrivant. Elle et moi avions plus de point commun que je n'aurais pu l'imaginer.

Mon inactivité soudaine parut fonctionner. L'homme cessa son baiser et s'écarta quelque peu de moi, une expression perplexe sur le visage.

- Eh bien que t'arrive-t-il ?

D'un geste de la main, il écarta une mèche blonde de mes yeux puis lécha les larmes de mes joues. J'aurais pu le repousser, crier une nouvelle fois, lui donner des coups pour qu'il arrête, mais un mort ne bouge pas, pas plus qu'un simple objet... Les fines lèvres de l'adulte s'étirèrent en un sourire sadique et malsain.

- Je vois, tu t'es résigné. J'en suis ravi, ça me facilitera la tâche...

La pression sur mon entre-jambe se relâcha. Mon professeur s'installa sur mes genoux et passa une main dans mes cheveux tout en m'observant avec une attention perverse.

- J'aime la texture de tes cheveux, ils sont très fins, rien à voir avec l'épaisseur classique d'une chevelure japonaise. Et tes yeux ! Ils ont une couleur incroyable...

Son regard inquisiteur me transperça encore quelques minutes puis l'homme sourit d'un air satisfait. Il murmura comme pour lui-même :

- Une perle rare à ajouter à ma collection...

Ses mains parcoururent mon torse, sous la chemise de l'uniforme scolaire. Leur froideur me donna quelques frissons, mais je ne l'empêchai pas, je ne l'empêchai plus. À quoi bon résister ? Je n'en avais pas la force et toute envie m'avait abandonné. Sa langue rugueuse me lécha le cou, ses dents y laissèrent leur empreinte à plusieurs reprises... Aucun son ne franchit mes lèvres.

Sa main perverse et baladeuse s'insinua ensuite sous ma ceinture à l'intérieur mon pantalon, franchissant l'élastique de mon boxer...


Mon esprit se remit en route.


Je repoussai violemment l'homme qui, surpris, tomba à la renverse par terre. Sans hésiter, je me ruai vers la porte de sortie en criant au secours de toutes mes forces. Y avait-il encore quelqu'un dans le lycée à cette heure-ci ? Je continuai à courir. Derrière moi, j'entendis les jurons et les cris de mon professeur de mathématiques. Je jetai un oeil derrière moi et le vis sortir précipitamment de son bureau pour se mettre à ma poursuite. J'accélérai le rythme, tournai à un carrefour, empruntai l'escalier... Les pas de Nanahara-sensei résonnaient dans le bâtiment vide, faisant écho aux miens. Hors d'haleine, je criai encore une fois, en vain. J'en vins à maudire ces fonctionnaires qui partaient une fois leurs heures de travail terminées. Personne n'était là pour m'aider... et ce dément était toujours à mes trousses.

Quelques minutes plus tard, j'arrivai enfin à la sortie du Lycée, je franchis les grilles sans me retourner. Dans la rue, j'aperçus avec soulagement quelques passants. Mon professeur ne se permettrait jamais de me poursuivre devant des témoins. J'étais sauvé, pour le moment.

Je ralentis l'allure seulement deux rues plus loin, complètement hors d'haleine et me laissai choir contre le mur d'enceinte d'une maison. Je n'empêchai pas mes larmes de couler, mon coeur battait la chamade et mes poumons en manque d'air me brûlaient, quelques piétons me regardaient d'un air intrigué... mais tout ceci n'avait pas d'importance. J'avais réussi à m'enfuir.

Une dizaine de minutes plus tard, après avoir plus ou moins retrouvé mon souffle, je me remis en route. Il s'était remis à pleuvoir, les gouttes de pluie se mêlèrent à mes larmes. Je me rendis soudain compte que j'avais oublié mes affaires dans le bureau de ce sadique pervers, mais je n'étais pas fou au point de vouloir faire demi-tour pour le récupérer. Je laissai donc la pluie me mouiller le visage déjà trempé de larmes et rentrai chez moi.

Par Ein - Publié dans : Pain melon
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