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Jeudi 27 novembre 4 27 /11 /Nov 00:57

 Note de l'auteur : Désolée de la publication tardive de ce chapitre, j'avais prévu de le faire ce soir (enfin hier soir vu l'heure qu'il est) mais j'avais complètement oublié que les trois derniers épisodes de la saison 3 de Prison Break passaient à la télé ! (les Belges se reconnaîtront x) ) j'ai pas pu résister >.<

Bref comme j'avais tout de même promis un chapitre, le voici ^^ J'espère que vous aimerez...

Juste un avertissement : c'est assez violent... âmes sensibles s'abstenir (et encore, je vous réserve bien pire pour la suite de l'histoire... même si ce ne sera pas pour tout de suite ;) je stoppe le spoil ici :p )


« Je t'aime, Keiko ! » Rei cacha son visage dans le cou de la jeune fille pour éviter qu'elle ne remarque son sourire ironique. Elle était vraiment trop conne pour croire à ce mensonge, mais il n'allait pas s'en plaindre, au contraire. Tout se passait selon son plan, il ne restait plus qu'un élément pour que la scène soit parfaite... et il se faisait attendre.

Keiko se fit de plus en plus entreprenante. Ses lèvres cherchèrent la moindre parcelle du corps de Rei, ses mains virevoltaient sous la chemise d'uniforme du jeune homme à la recherche d'un contact charnel. Elle avait faim, faim de ce corps qui s'offrait à elle comme par miracle, faim de ce rêve insensé et inespéré... Rei sentait la langue de la jeune fille sur sa mâchoire, sur son cou, dans sa nuque, il sentait ses mains griffues arpenter ses abdominaux, ses pectoraux avec avidité... En d'autres circonstances, Keiko baignerait déjà dans son sang... Mais il ne fallait surtout pas précipiter les choses au risque de tout faire foirer. Il ne restait plus qu'à attendre, attendre et jouer le jeu.

Keiko lui mordit soudain l'oreille et lui griffa le torse. Rei émit un sifflement mécontent entre ses dents, attrapa les bras de la jeune fille et l'obligea à reculer.

- Du calme, j'ai pas envie que tu me laisses de marques, Keiko. On va faire ça en douceur, ok ?

La jeune fille cessa tout mouvement et observa Rei dans les yeux avec un air incrédule :

- En douceur ? Depuis quand tu fais dans la douceur, toi ? Me fais pas chier !


Une des jambes de la jeune fille s'enroula autour de celles de Rei pour attirer le Nippon à elle, puis lui donna un cou de reins afin d'éveiller la sensualité et la bestialité sexuelle de son partenaire. D'un geste, Keiko arracha la chemise du jeune homme et lécha le torse qui lui était soudain offert. Rei se laissa faire. Un sourire malsain se dessina sur ses lèvres.

Soit, si elle le voulait comme ça... tant pis pour elle.

Ça promettait d'être violent...

Et Rei n'allait pas se retenir.


Le Japonais attrapa violemment Keiko par les épaules et la plaqua contre le lit. Serrant sa prise afin de lui laisser quelques marques bleuâtres en guise de souvenirs, il plongea son visage dans le cou de la jeune fille, léchas la carotide et mordit à pleines dents la chair tendre de la demoiselle. Celle-ci laissa échapper un râle de plaisir et enlaça le torse de son bourreau pour l'inciter à poursuivre. Il ne se fit pas prier. À son tour, il enleva la chemise de sa victime sans prendre la peine de s'embarrasser des boutons et dégrafa le soutien-gorge de la demoiselle. Il prit ensuite ses seins entre ses mains et les malaxa fortement pour faire crier sa partenaire à la fois de plaisir et de douleur tandis que les dents du jeune homme continuaient leur repas en se rassasiant des moindres recoins du corps de Keiko. Rei remonta ensuite son visage vers l'oreille de la demoiselle et prononça d'une voix sadique :

- Ça te plaît quand c'est violent, pas vrai ?

- Ouii ! Répondit-elle en criant d'extase.

Le sourire de Rei s'élargit.

- Et bien tu ne vas pas être déçue...

Le poing du jeune homme s'abattit sur la pommette droite de Keiko qui cria de douleur. Il se baissa ensuite pour lui lécher la joue. Souffrance et plaisir, un joyeux mélange...

- Tu aimes ? Chuchota le jeune homme au creux de l'oreille de sa victime.

Sans doute encore un peu sous le choc, Keiko ne répondit pas tout de suite. Rei la gifla violemment puis s'abaissa une nouvelle fois pour embrasser le visage meurtri de la demoiselle. Il répéta :

- Tu aimes ? ... ou voudrais-tu que j'arrête ?

Les yeux de la jeune fille s'élargirent.

- Non ! Souffla-t-elle. N'arrête pas ! J'aime ça, je t'aime !

Rei se pencha près d'elle et posa ses mains sur les seins de Keiko, les caressa avant de remonter ses doigts vers la gorge de la demoiselle.

- Qu'est-ce que t'as dit ? J'ai rien entendu... Parle plus fort, murmura-t-il perversement.

- Je t'aime... répéta-t-elle un peu plus fort. JE T'AIME !

Il serra sa prise autour du cou de la jeune fille pour l'empêcher de dire un mot de plus. Il serra encore, encore, encore... Puis relâcha la pression. L'air s'engouffra de nouveau dans les poumons de Keiko qui suffoqua, cracha, aspira goulument cette vie qui avait failli s'échapper pour de bon. Une fois qu'elle eut retrouvé son souffle, la demoiselle frappa Rei au visage et cria :

- T'es malade !

Les lèvres de son compagnon s'étirèrent tandis qu'il se frottait la mâchoire.

- Je t'aime.

Keiko l'observa quelques secondes puis sourit.

- Moi aussi. On reprend ?

Le sourire de Rei s'élargit.

- Deuxième round.

Rei se pencha vers Keiko et l'embrassa sauvagement...


La porte de la chambre s'ouvrit.


Le pouls de Rei s'accéléra. Pas trop tôt ! Encore un peu il aurait fallu qu'il la baise pour de vrai, cette salope ! Lucas était arrivé juste à temps, au bon moment. Keiko était on ne peu plus chaude, elle en demandait, ça se voyait dans son regard fiévreux, dans ses yeux brûlant et sur ses joues rosies par l'excitation... ou les coups qu'elle avait reçus, ça restait à voir...

Fallait pas qu'elle rêve, la belle... ou la moche plutôt. Non mais qu'est-ce qu'il lui trouvait Lucas, une pute pareille on en trouvait à tous les coins de rue. Une chienne en chaleur qui ne demandait qu'à ce qu'on la baise. Écoeurant.

Mais le personnage principal faisait enfin son entrée, la pièce n'était pas encore finie, il fallait qu'il joue jusqu'au bout. Rei tourna la tête vers la porte, un sourire aux lèvres.

- Okaeri Lulu.

Les yeux du Nippons dévorèrent le jeune Français du regard. Ce dernier avait l'air choqué et... trempé. Soit, ce n'était qu'un détail. Le principal restait que la surprise avait l'air de fonctionner à merveille. Le blondinet resta quelques secondes bouche bée devant le spectacle qui lui était offert. Ce devait-être beau à voir, Rei n'en doutait pas un seul instant. Le Nippon entendit Keiko gémir et prononcer son nom. Il n'y prêta aucune attention, les yeux toujours rivés sur Lucas en attendant sa réaction.


Le Français referma la porte et s'enfuit.


Rei jura. Merde. Ça n'aurait pas dû se passer comme ça. Pourquoi fallait-il toujours que Lucas gâche tous ses plans. C'était la deuxième fois maintenant. La première dans le parc, le premier jour de son arrivée où le jeune blond aux yeux bleus aurait dû se confondre en remerciements devant Rei pour l'avoir sorti de sa situation gênante, et puis maintenant... Dans le plan initial, Lucas aurait dû se jeter sur Keiko, la tabasser, la frapper à mort, lui cracher à la figure toutes les insultes qu'il connaissait... mais le choc de cette scène avait sans doute été trop dur pour lui. Lucas était plus fragile que Rei ne le pensait. Dommage, le Nippon venait de rater un joli spectacle, mais au moins, son but était atteint.


Rei s'écarta de Keiko et se redressa. Il chercha des yeux sa chemise et soupira en la voyant en lambeaux. Bonne à jeter. Le Japonnais se leva, ou du moins tenta de se lever : une main s'agrippa à sa jambe.

- Où tu vas ?

Tiens, il l'avait presque oubliée, celle-là.

- Lâche-moi, déclara-t-il froidement.

La jeune fille resserra sa prise.

- On n'a pas fini !

Rei la regarda et lui offrit un sourire plein d'ironie.

- Oh si on a fini, maintenant dégage.

- Pardon ?! S'exclama-t-elle avec des yeux ronds comme deux soucoupes.

Rei commença à s'énerver. Putain de pot-de-colle !

- T'es bouchée ou t'es conne ?? Les deux sans doute. Je te le répète une dernière fois : D-É-G-A-G-E ! Je veux plus te voir ici !

- Attends ! C'est quoi ce délire ? On venait à peine de commencer !

- Commencer ??? On n'a rien commencé du tout, c'est terminé et maintenant tu SORS DU LIT DE LUCAS OU JE TE DEMONTE LA GUEULE !

Il avait crié. Voir cette pute dans le lit de son jouet préféré le mettait en rogne. La jeune fille comprit immédiatement. Ce rêve était décidément trop beau, inaccessible, impossible... Elle sortit du lit, repris ses affaires et se rhabilla. Avant de quitter la pièce, elle jeta un dernier coup d'oeil à Rei.

- Connard.

- Casse-toi, salope.


Elle disparut.


Rei se rassit sur le lit et soupira. Il avait réussi, Keiko et Lucas, c'était définitivement fini...

Il chercha son téléphone dans la poche de son pantalon, composa un numéro. Au bout de quelques sonneries, on décrocha.

- Mochi mochi ?

- Hiroki ?

Il avait besoin de se changer les idées...

Par Ein - Publié dans : Pain melon
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