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Jeudi 16 octobre 4 16 /10 /Oct 23:42

Note de l'auteur : Mouahahahaha je vois que vous commencez à vous faire une petite idée sur Kyo x) Il faut avouer que je vous ai laissé pas mal d'indices et c'était voulu ! Il faudra cependant attendre un peu pour la "révélation" de la personnalité réelle de Kyo...
En attendant, un chapitre plus court que le précédent... la veille de la rentrée scolaire de Lucas !
Julia : merci ! ça fait super plaisir à lire ^^


En rentrant à la maison, j'eus la mauvaise surprise de voir Rei affalé sur le canapé le salon, la télévision allumée et les pieds à l'air... vive l'odeur. Heureusement, je me trouvais loin et l'énergumène me tournait le dos. Un peu de chance et je pouvais traverser le salon en toute incognito...

- Oh Lucas ! Tu es rentré !

Non pas de chance. Je me raidis et me retournai vers Shizuka, un sourire crispé aux lèvres.

- Tu as passé une bonne journée ?

- Très bonne, je monte dans ma chambre, je suis fatigué...

- On mange dans vingt minutes.

- Compris.

Sans un mot de plus, je grimpai les marches quatre à quatre non sans avoir jeté un oeil anxieux en direction de Rei. Son regard m'avait fait froid dans le dos et ne promettait rien de bon. Arrivé dans ma chambre, je verrouillai la porte et en bénissant mentalement celui ou celle qui avait eu la bonne idée de mettre un verrou dans cette pièce.

Dans un soupir de satisfaction, je m'étalai sur mon lit et observai le plafond un instant, puis fermai les yeux. Demain, c'était ma rentrée. L'angoisse me nouait le ventre. J'eus soudain une bouffée de panique en imaginant me retrouver dans la même classe de ce monstre pervers. Le cauchemar vivant, l'enfer sur terre ! Moi qui envisageait le Lycée comme une échappatoire à ce malade, si cela arrivait je n'aurais plus qu'à trouver une corde et me pendre...

Le bruit de la clenche de ma porte me fit sursauter. J'ouvris les yeux et portai mon regard vers le battant de bois. Un sourire se dessina sur mes lèvres.

Pas cette fois, débile, tu ne me dérangeras plus désormais...

Je refermai les yeux en savourant cette victoire. L'individu abandonna sa tentative d'intrusion. J'avais réussi à repousser l'ennemi ! Que c'était bon de se sentir puissant parfois ! Je n'avais pas l'intention de laisser Rei faire ce qui lui chantait et je pris une décision : si je me retrouvais dans la même classe que cette bête sauvage bipède, je demanderai à changer... ou même à être transféré ! Pourquoi pas dans le Lycée de Kyo ! Je souris de contentement. Tout irait bien, j'en avais la certitude...

- À quoi tu penses ?

Mon coeur rata un battement. J'ouvris les yeux et me relevai...

Tentai de me relever...

Rei me plaqua contre mon lit de force.

- Qu'est-ce que tu fous là ?!? grondai-je hargneusement. Et comment t'es entré ???

Rei eut un rire glacial.

- Si tu crois qu'un simple verrou peut m'arrêter, tu es bien naïf ! Une carte de banque et le tour est joué... me répondit-il en agitant le fameux bout de plastique devant mon nez.

Je le regardai d'un oeil noir.

- Je viens à peine de rentrer, tu ne pourrais pas me lâcher 30 secondes ?

Rei fit mine de réfléchir intensément puis m'offrit un sourire éblouissant.

- Non.

Évidemment.

Je soupirai. Rei placé au-dessus de moi, un genou sur le lit, une main contre mon torse m'empêchait toute tentative de fuite, même illusoire. Résigné, je l'interrogeai :

- Tu veux quoi cette fois ?

- Savoir où tu étais cet aprèm'

- Je ne vois pas en quoi ça te regarde.

- ça me regarde. Réponds.

Il accentua sa pression contre mon torse. Je soupirai une nouvelle fois. Si je lui répondais, finirait-il par me lâcher ?

- J'avais rendez-vous avec un ami, je te l'ai dit. Il m'a fait visiter la ville, rien de plus.

- Qui est Kyo ?

Mon coeur loupa une nouvelle fois un battement. D'où connaissait-il ce nom ? J'étais certain de ne jamais l'avoir mentionné en sa présence. Je ne répondis pas.

- Qui est Kyo ? Me répéta-t-il en se penchant dangereusement vers mon visage.

Je tournai la tête pour éviter d'avoir à respirer son souffle chaud qui me rappela douloureusement le dernier baiser que nous avions partagé. Non, pas partagé. Ce type m'avait simplement imposé son désir égoïste.

- Un ami. Y a rien à dire de plus. T'es jaloux ou quoi ?

Rei m'observa longtemps, les yeux rivés sur moi... Le silence se fit aussi oppressant que sa main sur mon torse. Cet instant sembla s'étirer comme un vieux chewing gum, indéfiniment. Il finit par répondre calmement d'une voix posée :

- En effet, je n'aime pas qu'on touche à ce qui m'appartient.

J'eus un moment d'absence, mon cerveau refusa de fonctionner. M'étais-je pris un sérieux coup sur la tête récemment ? Ce genre de dysfonctionnements se faisait de plus en plus fréquents. Aurais-je dû m'inquiéter sérieusement de ma santé ? Peut-être. Cependant, en ce moment précis, la seule chose qui me traversa l'esprit fut la dernière parole de Nippon. Je tournai la tête dans sa direction et le fixai incrédule.

- Depuis quand je t'appartiens ?!?!?!?

Ses yeux sombres se plongèrent dans les miens. Il me répondit d'une voix terrifiante :

- Depuis que j'ai posé les yeux sur toi...

Un long frisson me parcourut l'échine. En ce moment même, Rei me parut dangereux, dangereusement dangereux... plus qu'il ne l'avait jamais été... comme s'il avait jusque là caché sa véritable personnalité, masque bien inoffensif qui cachait un personnage beaucoup plus sombre et violent. J'eus soudain du mal à respirer. La présence imposante du Japonais m'écrasait, je n'étais qu'un insecte devant la prestance qu'il affichait. Je voulais qu'il parte, mais je n'étais pas capable de formuler le moindre son.


Shizuka appela à table.

Rei me libéra enfin sans rien ajouter, se releva et claqua la porte.

Sauvé une fois de plus in extrémis.


Seul dans ma chambre, je fus secoué de violents tremblements. Mes dents se mirent à claquer, mon front se perla de sueur. Ce type était malade, mais plus encore, il était dangereux. Les deux ne faisaient pas bon mélange...

Et ce malade habitait dans la même maison que moi.

Je n'avais jamais eu de chance... cette fois-ci pourtant, j'étais tombé sur le gros lot : le gros lot de la loterie de la malchance.

Par Ein - Publié dans : Pain melon
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