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Vendredi 26 septembre 5 26 /09 /Sep 14:29

Note de l'auteur : j'abandonne le japonais, étant donné mon niveau, je préfère m'abstenir de dire des bêtises (si ce n'est pas déjà fait...). Les paroles de Rei sont donc bien en japonais, et celles de Lucas dans un japonais... approximatif.
Kaoru : le "drame", ce ne sera pas pour tout de suite... :p

Je ne pus retenir un long soupir de soulagement en constatant l'absence de vie dans la pièce. Je laissai le temps à mon coeur de retrouver un rythme normal et en profitai pour observer l'intérieur. La chambre de Rei ressemblait à n'importe quelle chambre d'adolescent. Devais-je m'en étonner ? Au fond de moi peut-être m'attendais-je à quelque chose d'insolite... après tout, Rei était mentalement dérangé.

La pièce comprenait un lit, double, une armoire, des étagères et un bureau sur lequel traînaient plusieurs magazines de motos. Sur les murs étaient postés çà et là quelques vieux posters, sans doute datant de la période pré-adolescente du Nippon qui ne s'était finalement pas résolu à les retirer. Je m'approchai de l'unique fenêtre et observai le dehors. Bien que nos deux chambres fussent l'une à côté de l'autre, nous avions deux vues totalement différentes. Ma chambre donnait sur le jardin, la sienne sur la rue. J'avais du mal à imaginer Rei dans cette chambre, elle paraissait trop normale, trop... banale pour un individu tel que ce beau ténébreux dément.

Perdu dans mes pensées, je sursautai en entendant la porte s'ouvrir. Un frisson de sueur me parcourut l'échine. La maison était censée être vide... mon coeur s'accéléra. Je me retournai, prêt à subir le pire des supplices. Je ne me faisais aucune illusion sur la personne qui se trouvait à l'embrasure de la porte...

L'abominable vérité ne tarda pas à se dévoiler.

- Eh bien voilà un petit fouineur... qui l'aurait cru !

Un sourire sadique se dessina sur les lèvres de mon bourreau. Je déglutis péniblement. Je voulais fuir, loin et ne plus jamais le revoir. Mais comment faire alors qu'un monstre bloquait l'unique porte de sortie ? J'étais cuit, pris au piège... et j'étais le seul fautif. Qu'est-ce qui m'avait pris de vouloir explorer cette chambre ? C'était de l'inconscience, de la folie !!! À croire qu'après quelques heures à peine passées sous le même toit que cet individu, j'avais été contaminé par sa démence !

- Que me vaut l'honneur de cette visite... inespérée ?

Rei ferma la porte qui claqua d'un bruit sourd. Tout espoir de fuite s'était envolé, j'étais fait comme un rat. Le Nippon semblait bien s'amuser, ce salaud. Je voyais l'étincelle de plaisir pervers qui brillait dans ses prunelles sombres, la commissure de ses lèvres s'élargir au fur et à mesure qu'il prononçait ses paroles pleines d'ironie malsaine.

- Tu as perdu ta langue ?

Il avança lentement en prenant soin de me barrer le passage. Inutile de courir vers la porte, je le savais, Rei m'attraperait sans problème à la moindre tentative d'évasion. Je me contentai donc de me coller le plus possible au mur en priant pour que quelqu'un vienne nous interrompre comme la dernière fois.

- Oh je vois, frustré de notre dernière rencontre ? Il est vrai que ma mère nous a interrompu au mauvais moment... cependant, toi, moi, dans cette pièce alors que la maison est vide... Nous avons tout le loisir de poursuivre là où nous en étions arrivés. N'est-ce pas ?

Bien que peu accoutumé à la langue japonaise, je saisis néanmoins l'essentiel de sa tirade. Je rougis de colère, il éclata de rire se méprenant sans doute sur l'origine de ma subite couleur. Je criai :

- Ne prends pas tes désirs pour la réalité, enfoiré. Laisse-moi passer !

J'avançai de quelques pas, tentant de le détourner. Ma colère m'avait fait oublier que je n'avais aucune chance de parvenir à fuir. Rei m'attrapa aisément par le bras et me plaqua avec violence dos à la porte fermée.

- Lâche-moi ! dis-je en essayant de lui échapper vainement.

- Tsss où comptais-tu aller comme ça ? Je n'en ai pas fini avec toi...

Tenant toujours fermement mon bras de sa main droite, il me prit le menton de sa main libre et plaqua son visage contre ma figure, collant ses lèvres aux miennes. Je tentai au mieux de résister en essayant de le repousser de ma main libre et en serrant les dents de toutes mes forces. Ce pervers n'obtiendrait rien de ma part. Je sentais sa langue essayer de franchir mes barrières sans résultat. Cette minuscule victoire m'encouragea, je n'avais pas totalement perdu contre lui, je ne devais pas laisser tomber les bras et trouver un moyen de me sortir de ce pétrin au plus vite. Pendant que mon cerveau chauffait à chercher comment m'échapper, Rei commençait à s'énerver. Voyant que son assaut n'aboutissait à rien, Rei s'impatienta et se servit de sa main agrippée à mon menton pour briser mes défenses et me forcer à desserrer les dents. Je ne pus rien faire, la langue du Nippon franchit la barrière de mes lèvres et pénétra à l'intérieur de ma bouche. Je la sentais chaude, humide... Je tentai une nouvelle fois de le repousser en vain. Essayer de faire bouger une montagne à mains nues n'aurait pas eu plus de résultat. J'aurais dû faire plus de musculation, même si moi et le sport, on n'était pas trop copains... Mais il était trop tard pour me morfondre.

Si mes biceps étaient inutiles, il fallait utiliser autre chose. J'essayai d'abord de l'écarter en enfonçant profondément les ongles de ma main libre dans son cou et le griffant de toutes mes forces, laissant trois marques sanglantes sur la peau légèrement hâlée du Nippon. Celui-ci ne broncha même pas sous la douleur et se contenta de serrer davantage mon bras droit qu'il retenait prisonnier. Mon cri de douleur s'étouffa dans son baiser. Combien de temps encore allait-il me retenir ainsi ?

La main de Rei me lâcha le menton et alla se glisser sous mon t-shirt...

STOP !!!

Non mais qu'est-ce qu'il croyait faire ce malade ?!?

Sans prendre la peine de réfléchir davantage, j'écrasai de toutes mes forces mon pied sur celui de Rei en espérant que cela le ferait enfin réagir... bingo.

Le japonais arrêta son baiser et jura en s'écartant un peu de moi. Je pus enfin respirer un peu d'air frais. Ce répit providentiel me donnait enfin une réelle chance de m'échapper. Il n'y avait que le battant de cette porte derrière mon dos qui me séparait de la liberté... Sans attendre plus d'un quart de seconde, je lui balançai mon pied dans l'entre-jambe sans le moindre état-d'âme et le poussai en arrière. Profitant de la surprise de Rei, j'ouvris la porte et m'engouffrai dans l'escalier. Je devais fuir, le plus loin possible afin que ce dégénéré ne me retrouve plus jamais. Je claquai la porte d'entrée en me précipitai dehors. Hors de question que je reste une seconde de plus en compagnie de cet aliéné.

Par Ein - Publié dans : Pain melon
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