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Mardi 30 septembre 2 30 /09 /Sep 18:51

Note de l'auteur : Parce que vous êtes mes deux lectrices préférées (Kao et Shanya), parce que je vous adore,  et surtout parce que je viens de le terminer, voici en exclu le chapitre 14 de Pain melon ^^ En espérant qu'il vous plaira... Prochain chapitre demain soir, je crois... faut encore que je l'écrive :p


     Je me réveillai ce matin-là avec un sentiment de bienêtre extraordinaire. Je ne m’étais pas senti aussi apaisé depuis de nombreuses semaines. J’humai avec délice l’odeur des draps encore frais de la veille et accueillis le soleil qui filtrait au travers des rideaux avec un sourire béat. Rei n’était pas là, la journée s’annonçait merveilleuse. Il était 10h45 et le temps était radieux.

Après une rapide douche, je m’habillai et descendit au rez-de-chaussée d’un pas léger, presque guilleret, le sourire aux lèvres.

Sourire qui disparut rapidement…

Lorsque je vis l’individu qui ouvrit la porte d’entrée en face de l’escalier.

- Oh, Lulu-chan, Ohayô !

Son sourire ironique me donna l’envie d’étriper ce cauchemar sur pattes. Et c’était quoi ce surnom stupide ?!? De plus, le suffixe « -chan » n’était-il pas réservé aux filles ??? Je le niai superbement pour me rendre à la cuisine. Shizuka m’avait dit qu’il ne passait pas la nuit ici, et non qu’il ne reviendrait pas de la journée… Je maudis ma naïveté et cet être cruel qui venait de briser mes illusions.

Shizuka s’affairait à la cuisine. Lorsqu’elle me vit, elle me gratifia d’un sourire étincelant.

- Ohayô Lucas, bien dormi ?

J’acquiesçai et m’installai à table.

- Oh Rei, tu es déjà rentré ? s’étonna-t-elle en voyant l’individu vicieux qui m’avait suivi.

Je plongeai la tête dans mon bol de lait chaud et manquait de m’y noyer quand l’affreux m’encercla de ses bras en geignant faussement :

- Lulu-chan m’a trop manqué !!!

Il se colla davantage contre moi et me lécha le cou. N’y tenant plus, je me levai d’un bond et repoussai Rei, rouge de rage tandis que le regard de la bête brillait victorieusement.

- Arrête ça !

J’étais prêt à frapper ce pervers irrécupérable quand le rire de Shizuka m’interpela.

- Ce n’est pas grave, Lucas, ne fais pas attention à moi.

Elle me fit un clin d’œil et poursuivit malicieusement :

- ça ne me dérange pas du tout, au contraire, je te l’ai déjà dit, je suis ravie que vous vous entendiez bien tous les deux !

Ce fut au tour de Rei d’éclater de rire. Il se précipita vers sa mère et l’embrassa sur la joue.

- T’es la meilleure, M’man.

Puis il se dirigea vers l’escalier.

- Tu as déjà déjeuné ? cria Shizuka avant qu’il ne s’éclipse.

- Oui oui, ne t’inquiète pas !

Rei disparut enfin de ma vue. Je reportai mon regard sur mon petit déjeuner. Je n’avais plus faim tout à coup. Cet animal m’avait coupé l’appétit. Je m’efforçai cependant d’engloutir un toast et de terminer mon lait pour ne pas inquiéter Shizuka puis l’informai que je sortais prendre l’air. Aucune envie de rester dans cette maison en présence de ce taré. Je remontai cependant rapidement les escaliers pour prendre mon portefeuille et mon téléphone portable.

Lorsque je voulus sortir de ma chambre, Rei  m’attendait dans l’embrasure de la porte en me barrant le passage.

- Où tu vas comme ça ? Pressé ?

Mon rythme cardiaque s’accéléra. Ne me laisserait-il donc jamais tranquille ?

- Je suis pressé, en effet, mentis-je – quoique pas tellement en fait : j’étais pressé de sortir de cette maison –, alors aies la gentillesse de me laisser passer, d’accord ?

Je lui fis un sourire forcé. J’étais certain qu’il n’y avait pas une once de gentillesse dans cet animal mais j’aurais au moins essayé.

Rei me rendit un sourire resplendissant… mais ne bougea pas d’un pouce.

Je tentai encore une fois :

- Euh…s’il te plait ?

Le sourire de l’énergumène s’élargit davantage, mais il ne se décida toujours pas à s’écarter de mon chemin. Je perdis patience.

- Qu’est-ce que tu veux ?

Rei daigna enfin m’adresser la parole sans se départir de son sourire :

- Notre petit tête-à-tête s’est terminé un peu abruptement hier…

Il s’avança d’un pas vers moi.

- et si nous reprenions ?

Il avança une nouvelle fois et je reculai.

- Non merci, je te l’ai dit, je suis pressé.

Je tentai de m’échapper en le contournant par la droite… il m’attrapa le bras. Je me retournai, les yeux rageurs et m’apprêtai à lui crier dessus lorsque je rencontrai ses prunelles sombres. Un frisson me parcourut. Toute trace de plaisanterie avait disparu dans son regard. Rei articula d’une voix grave et profonde :

- J’ai dit : et si nous reprenions ?

Mon cœur me faisait mal dans ma poitrine, signal d’alarme me prévenant qu’il fallait fuir sur le champ, mais mes jambes refusèrent de bouger. J’étais paralysé par ce regard impérial qu’il posait sur moi.

Me voyant inactif, Rei retrouva le sourire pensant sans doute que je lui faisais savoir par là mon consentement… Il se pencha vers moi et s’empara de mes lèvres pour la troisième fois en deux jours. Je ne répondis pas à ce baiser mais me laissai faire, encore mortifié par le regard que ce monstre m’avait lancé. Je voulais fuir, mais il devait y avoir un court circuit dans mon système nerveux, mes membres refusaient d’obéir à ma prière.

Et pendant ce temps, Rei, qui jouait avec à sa langue dans ma bouche, ses mains baladeuses qui se promenaient sous mon t-shirt, son haleine à l’odeur de tabac subtilement mélangée à son parfum…

 

Une sonnerie de téléphone.

Mon téléphone.

Mon cerveau se remit en marche.

 

Je repoussai Rei violemment et décrochai. Sauvé.

- Mochi mochi ?

- Lucas ? C’est Kyo. C'mment t'vas ?

- Euh… bien.

Depuis que je t’entends ça va beaucoup mieux, pensais-je

- Comme j’ai du temps d'vant moi, j'me suis dit qu'j'pourrais passer chez toi pour t'prêter les cds de Devil… tu sais, le groupe dont je t’ai parlé hier…

Mon cerveau ne fit qu’un tour.

- NON !

- ah ? T'les veux plus ?

- Si si, je les veux toujours, ce n’est pas ce que je voulais dire mais… Je préférerais juste qu’on se donne rendez-vous en ville, pas chez moi…

Surtout si Rei est à la maison… pensai-je. D’autant plus que Kyo était beau garçon, et si Rei le voyait, il y avait de forte chance qu’il lui saute dessus. Hors de question donc que ces deux là se rencontrent.

- ça te dérange ?

- Non non, du tout ! T'es libres maint'nant ?

- Oui !

Ça avait tout l'air d'un cri du coeur de la part d'un homme désespéré. Kyo le sentit aussi manifestement car il se mit à rire.

- Ok, rendez-vous dans une d'zaine de m'nutes d'vant l'parc Mihashi, t'vois où c'est ?

Oh, ce parc... il me rappelait de mauvais souvenirs.

- Oui, je connais. J'y serai.

Avec Kyo, il n'y aurait sans doute pas de problèmes. Je devais arrêter d’être parano… mais comment faire avec un fou furieux vivant sous le même toit ?

- ça roule ! Ciao !     

- Bye

Je raccrochai.

Rei, qui bizarrement avait patienté sagement que je finisse ma conversation me dévisagea sombrement.

- C'était qui ?

Je l'observai quelques secondes. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire ?

- Un ami. Je dois le rejoindre, si je ne pars pas maintenant, je serai en retard.

Il parut réfléchir un instant, j'en profitai pour m'esquiver discrètement. Il m'attrapa le bras. Zut !

- Ton téléphone.

Je le regardai sans comprendre.

- Donne-moi ton téléphone.

- C'est le miens, répondis-je sur la défensive.

- Justement, donne-le-moi.

Me voyant hésitant, il s'impatienta.

- Je vais pas te le voler, juste voir un truc.

Toujours peu enclin à lui obéir, je lui tendis à contre-coeur mon portable en espérant qu'après, il me ficherait la paix. Rei prit l'appareil en main et l'observa quelques secondes.

- Sympa le modèle.

J'acceptai le commentaire d'un signe de tête. Il tripota ensuite le clavier pendant deux minutes puis me le rendit sans un mot. Je le récupérai avec soulagement et le mis en poche.

Tournant les talons, je sortis de la chambre.

Cette fois-ci, Rei ne me retint pas.

 

Libre, enfin.

 

Je pris la direction du parc où m'attendait Kyo.

Par Ein - Publié dans : Pain melon
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